Pour qui sonne le glas // Texte Double

'Low le peuple

Alors comme vous le savez pe-e déjà, moi et Joshua on est dans la même école et donc nous nous sommes vus attribués de la mission divine d'écrire un texte façon Emile Zola. Ce qui consiste, pour rappel à

-Utiliser le discours indirect libre
-Parler du Déterminisme lié au milieu et à l'hérédité
-Utiliser un vocabulaire scientifique, mécanique et prolétaire
-Décrire les évènements sans porter de jugement
-Avoir une visée didactique.

Tout ce ceci est fort dur à faire et surtout créer une histoire avec ces éléments c'est pas folichon. Alors, nous avons elle et moi décidé de faire un texte racontant la même histoire avec les même perso sauf qu'on se concentrerai chacune sur l'un des deux perso.
Donc, nous avons repris les noms de Joshua et Miranda, nos personnages ayant peu en commun avec ceux que nous jouons ici en dehors des noms xD

Voici donc nos textes : (celui de Josh et puis le mien)

Puah T.T Bon allez, j'me lance! Et comme on dit toujours: les meilleurs en dernier.

Alors vous pouvez sauter le mien hein *SBAF*

=> Pour qui sonne le glas.

Dans le quartier le plus appauvris de la capitale londonienne, un homme marchait à son rythme, les mains enfoncées dans les poches trouées de son pantalon noir. Ses pas secs claquaient sur le sol et chacun d'eux évoquaient des coups de feu, tirés régulièrement par un fusil à pompe. Son allure plutôt rapide ne laissait pas le temps de recharger, et il filait droit, faisant siffler l'air autour de lui. Les moindres détonations se faisaient ressentir dans sa cage thoracique et alors qu'il allait exploser de rage contre lui-même, une locomotive recouvrit les moindres bruits de son corps. Les cris métalliques qu'elle poussait sur les rails qui s'étendaient devant lui ressemblaient aux chants d'une diva. Et sous la lumière de la lune, l'engin reflétait milles et unes couleurs.

A ses côtés, l'homme voilé par l'ombre de ce train fou s'agenouillait sur la voie ferrée. Il ne comprenait pas pourquoi il ne fonctionnait plus comme avant, plus correctement. Mais parce qu'on lui avait dit un jour de ne pas se décourager, il se redressa. "L'abandon" se répétait-il à haute voix. L'abandon de soi et d'un autre. Car il avait été abandonné dès la naissance et que dans ce cercle vicieux qu'est la vie, il ne pouvait s'empêcher de reproduire le même schéma. L'abandonner elle fut la pire bêtise, la plus grave erreur qu'il commit jusqu'à ce jour.

Il l'avait vue pour la première fois alors qu'il sortait d'un bar mal famé où avait eu lieu une bagarre générale qui impliquait ses camarades. L'était dans lequel il se trouvait était déplorable, et leur rencontre fut un réel choc. Le corps de la demoiselle tomba lourdement sur lui, et à partir de là, toutes les données s'effacèrent. Il était comme mis sur pause, alors que le temps continuait de s'écouler, comme le sang glissait sur sa peau.

Il ouvrit de nouveau les yeux, bien plus tard, retrouvant un fonctionnement presque normal. Quel était ce taudis? Qui était cette personne? Il n'avait qu'une envie; fuir et au plus vite. Mais son regard émeraude fut capturé par cette fille et l'horloge qu'elle nettoyait soigneusement. Ce fut à ce moment que son coeur rata un battement. D'une voix peu affirmée, il lui demanda avant tout qui elle était, et qu'est-ce qu'il faisait là. Son coeur sauta dans le vide lorsqu'elle se mit à parler de sa voix douce, quoiqu'un peu tremblante à cause de la surprise que provoquèrent les questions de l'homme. Et sans réellement lui répondre, la jeune Miranda lui compta l'histoire de sa mère, dont il se moquait éperdument à cet instant.

- Et ça, c'est quoi? fit-il.

Après un long silence qu'il brisa sans gêne, il se redressa, écoutant, loin d'être captivé, les explications qu'elle lui donna à propos de l'horloge qu'il montrait négligemment du bout du doigt. Ses cheveux couleur rouille lui cachaient la vue et pourtant il regardait l'objet, amusé. Bien qu'il soit né dans ces quartiers peu réputé, il avait déjà entendu parler de ces engins qui fonctionnaient grâce à un système d'oscillation, composés à la fois de balancier, ressort, cristal de quartz et autres objets en tout genre, telles les aiguilles que cita Miranda avant d'enchaîner sur la suite de sa vie. Il ne releva son regard vers elle que lorsque enfin, elle lui demanda de sa présenter. Et Joshua se permit alors d'user d'un langage qu'il ne connaissait qu'approximativement, usant de mots plus beaux les uns que les autres, collant sur ses lèvres un sourire ravageur qui ne lui sied guère.

A présent, l'homme sait quelle fut leur erreur. C'était celle de s'aimer. Car ils se virent bien souvent, après ce jour-là. Pendant des semaines, pendant chaque heure de la journée, ils se côtoyèrent, apprenant à se connaître, à se respecter, à se découvrir et à se toucher. Il y eut les premiers baisers, un soir, qui déclenchèrent le désir de la chair. Miranda et Joshua, réunit dans un amour improbable, se rencontrèrent une seconde fois, et puis bien d'autres fois encore. Malheureusement, il sembla croiser d'autres femmes. Il les faisait succomber à ses charmes, tandis qu'elle n'était pas à ses côtés. Il les faisait soupirer, alors qu'elle attendait près de son horloge. Il les quitta, les unes après les autres, retrouvant Miranda.

- Je t'ai trompé, je t'ai fais souffrir. Sans moi, ça ira mieux, glissa-t-il lentement.

Agenouillée près de l'horloge en bois vernis, la jeune femme n'eut pas le temps de lui répondre. Il quittait déjà le trou dans lequel il l'avait enterrée à tout jamais, la laissant baigner dans ses larmes. C'était il y a trois heures et en ce moment, il marchait près de ces trains, devant l'un d'entre eux qui arrivait à toute vitesse. A des kilomètres de lui, dans ce taudis qui lui avait volé toute chaleur humaine, tout désir de vivre, l'horloge sonnait le glas de sa mort.

Mon texte va vous paraître minable quand vous aurez lu celui de Josh... *pleure*

Pour qui sonne le glas

L'horloge du clocher sonna vingt heures tout juste, le son lugubre tel un hurlement de bête blessée assourdit la jeune fille qui avançait dans la ruelle sombre. Seul le bruit de ses pas résonnait dans la nuit plus noire que le charbon. Déconnectée du monde réel elle ne se rendit même pas compte qu'elle trébuchait sur un corps et se senti juste tomber.
Sa chute la précipita inexorablement vers les pavés et elle ferma les yeux parce qu'elle n'était pas courageuse pour trois sous. Pourtant, le contact fût doux, et l'appréhension de ce choc qui n'arriva pas passée, son corps se détendit comme un mécanisme remonté enfin relâché. Elle chercha à comprendre et se trouva devant la face d'un garçon sur lequel, visiblement, elle s'était vautrée.
Elle s'échauffa et devint rouge pivoine avant de dire qu'elle était désolée, vraiment désolée. Il resta amorphe, le regard vide et elle répéta qu'elle était confuse. Devant son manque de réaction, elle le détailla et constata qu'il était visiblement hors service; l'arcade sourcilière gauche éraflée, les lèvres éclatées et la joue en sang. La fille se releva donc, sortit machinalement un mouchoir en tissu de sa poche et lui donna des soins biens sommaires. Ensuite, mue par un ordre impérieux, elle le ramena jusqu'à son cabanon.

Quand il ouvrit les yeux, la mécanique du coeur de Miranda s'emballa... toute la nuit et puis la journée, il n'avait pas bougé d'un centimètre sur la paillasse. S'il n'avait émit des sifflements rauques à chaque respiration, on l'aurait pris pour un mort. Le corps de la jeune fille pivota vers l'horloge et, munie d'un chiffon elle commença à caresser cette jolie bête. Soudain, il lui posa une question qui la fit sursauter, parce qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il s'exprime de si tôt. Se retournant avec un sourire figé elle répondit que son nom à elle c'était Miranda et qu'elle vivait seule dans ce trou paumé situé dans les bas quartiers de Londres. Ses yeux déviaient vers le sol malgré elle.
-Je ne voulais pas finir comme ma mère, dit-elle finalement, elle s'est mariée fort jeune et a fini dégoûtée des hommes et elle a... elle s'embrouilla et un silence pesant s'installa. Alors, pour le meubler il désigna du bout du doigt son horloge et lui demanda ce que c'était donc pour une étrange bestiole. Soulagée de sauter si vite du sujet, elle montra la fière horloge avec son cadran rond et ses petites aiguilles de tailles différentes -une courte et une longue- qui trottinaient gaiement le long des chiffres noirs. Le tic tac qui l'accompagnait était un battement de coeur monotone et régulier, et toute les heures un bruit retentissait grâce aux oscillations qui nourrissaient la pendule. Miranda raconta donc qu'elle l'avait héritée de sa mère, elle ne savait pas comment celle ci lui était parvenue parce que c'était un objet de luxe et qu'elle ne savait même pas lire l'heure. Mais qu'elle aimait quand même le touché du bois polis. Aussi soudainement qu'elle avait recommencé à parler elle se tu et conclu qu'elle était désolée de l'ennuyer avec tout ça, et aussi elle lui demanda à son tour quel était son nom à lui.
-Joshua répondit-il, et comme c'était un nom pas courant, elle était sûre de ne jamais l'oublier... certainement pas dit avec de si beaux mots qu'elle les eus crus prononcés par un homme riche crevant de prospérité... et ce sourire si magnifique... quelque chose remua dans sa chair.

Ainsi, passèrent les semaines, dans une entente qui devint de plus en plus complice. Ils finirent ensemble dans la même couche, leurs corps étaient attirés l'un vers l'autre dans une passion ardente. Mais bien vite, il s'en lassa. Elle avait beau être adorable et dévouée c'était plus fort que lui, dans sa nature, que de courir les femmes. Car sa jeunesse éveillait chez lui l'envie d'en posséder une, non une ne suffisait pas, il en fallait d'autres. Alors, délaissée et solitaire, Miranda se tourna vers cette horloge qui marquait sa vie, parce qu'elle en avait hérité de sa mère et que tout comme sa mère elle finissait par la choisir en dernière confidente pour la peine.
Et quand il lui annonça qu'il l'avait remplacée, retrouvée et remplacée encore et encore, elle n'osa lui répliquer qu'elle le savait, que son amour maladroit le lui criait depuis son premier écart. Mais quand on y est, on y est et donc, elle se mit à pleurer sur son horloge... non elle n'aurait pas dû. Miranda avait cédé aux hommes trop jeune et s'était trop consolée sur son horloge. Alors simplement, elle le laissa fermer la porte pour ne plus jamais revenir et fini seule, dans cette pièce sombre et froide, avec pour seule compagnie sa seule et unique amie. Amie qui sonna le glas de leur histoire.

Gasp...c'est triste votre truc...TT_TT Mais c'est vraiment bien écrit, l'un comme l'autre ! Félicitation à toutes les deux ! ^___^

Rooooh merchi vous deux <3 Ca fait toujours plaisir x)

Ouais c'est sûr <3
A la rentrée on sera si on a des bonnes cotes ou pas =D